dimanche 24 juin 2012

Hellfest Day 1

Me voilà revenue du Hellfest, assez reposée pour pouvoir vous raconter tout ça. J'vous préviens, vous allez avoir de la lecture ^^. (Les photos restent où elles sont, merci !)

Je suis partie de chez moi le jeudi matin avec mon homme pour aller chercher mon beau frère et après, hop direction Clisson. En tout on a dû faire 7 ou 8h de route (on a pas pris l'autoroute, vu qu'on est pauvres :P). On arrive à destination vers 20h si je me souviens bien, et oh, surpriiiiise... Le parking le plus près du camping était déjà blindé, donc on s'est tapé 2 bornes à pieds avec tout notre bordel (tentes, sacs, couettes, oreillers...) pour attendre une bonne demi heure devant l'entrée, le temps que j'aille chercher mon bracelet VIP (rho la meuf eh) et les bracelets normaux pour les autres. On rentre dans l'enceinte du camping et on se magne pour trouver urne place dans le GREEN CAMP avant qu'il fasse nuit. Fini de monter la tente vers 22h30 il me semble, on mange et on va pioncer. Enfin pioncer, c'est un grand mot, vu la viande saoule qui déambule déjà dans le camping alors que le fest n'a toujours pas commencé et qui hurle "apéroooooooooo" toute la nuit. J'avais pas de boules quiès, je vous laisse imaginer la nuit d'enfer que j'ai passé. Sérieusement, j'en aurais bien buté quelques uns.

Le lendemain matin, après un brossage de dents et une méchante tête dans le cul, nous voilà partis pour le fest'. Je passe devant tout le monde grâce au bracelet (hallelujah!) et je prend quelques photos du site avant qu'il ne soit envahi, et je croise Julien, le chanteur de Benighted, et on tape la discute 5 minutes.

Et à 10h30, c'est parti pour le début des concerts. Je commence par Trepalium, que je connais depuis un petit moment et que j'avais déjà vu en 2007 ou 2008 en première partie de Gojira à Reims, et ça m'avais laissé un super souvenir, du coup, j'pouvais pas les louper.


 Je n'ai pas pu rester à tous les concerts jusqu'à la fin parce que je devais faire la queue pour pouvoir shooter d'autres groupes vu qu'il y avait beaucoup de monde qui attendait pour aller dans la fosse photo.
Deuxième groupe de la journée: Benighted, que j'avais déjà vu au Chaulnes Metal fest de 2010 (je crois).

Une fois mes photos faites, je suis allée jeter une oreille au set d’Hamlet qui jouait sur la mainstage 2 et suis allée les shooter vite fait même si c’était pas trop mon truc. Je change donc de mainstage et vais faire la queue pour shooter Bukowski. Très bon set, je les avais déjà vus l’année dernière à Amiens, et j’ai franchement pas été déçue par le trio, même s’il n’y a que Julien (le bassiste) qui bouge beaucoup. 

Re-changement de mainstage pour aller shooter Black Bomb A. Les mecs sont contents d’être là, ça se voit, ça s’entend et ça fait bien plaisir. J’ai beaucoup de mal avec le nouveau chanteur de BBA. En même temps, passer après Djagg et Arno, c’est pas facile, vu qu’ils ont tous les deux une voix assez spéciale, contrairement à celle de Shawn qui se rapproche plus de celle de Poun. Les deux chanteurs s’allument un pet énorme après avoir chanté « Mary » (que je n’ai pas pu avoir en photo, j’étais trop loin et on avait le droit qu’à une chanson pour prendre des photos). 


Je me pose un peu, histoire d’aller faire un tour à l’extrême market (pire qu’un pimkie remplie de gonzesses un jour de soldes, si si jvous jure !) pour aller m'acheter une corne (je vous posterai une photo bientôt en vous expliquant tout ça), et j’enchaîne avec le concert de Gorod.
. Tout se passe bien, jusqu’à ce qu’une coupure de courant écourte leur set pendant « carved in the wind ».
Cette photo m'a bien fait marrer quand je l'ai prise :P

 J’enchaîne les allés-retours pour aller voir Heaven Shall Burn qui fous un sacré bordel dans le pit, ça soulève la poussière méchamment ! J’attendais de pouvoir enfin voir et entendre « Endzeit » en live, et quelle claque !!

Mes moments préférés en shooting live: quand les zikos me regardent droit dans les yeux, c'est juste génial !
 Et en revenant vers le tente pour aller voir Taake, je croise une nana avec Mervin sur les épaules (Marionnette de Fur Tv, ou TV poils en français, un série dégueulasse mais vraiment drôle, courrez voir les épisodes si vous ne connaissez pas!)


N’étant pas vraiment fan de black metal, je me jette dans le bain tout de même, histoire de voir de quoi les blackeux copsepaintés sont capables (ça se dit ça ?), et ça m’a bien plu, même si je n’ai pas pu voir tout le set (et le legging moule bite du bassiste m’a fait hurler de rire, trve ivôl inside haha). Une croix inversée était installée pour les lumières sur le pont au-dessus de la scène, et même si ça paraît un peu kitshoune, ça faisait pas trop mal.

 Je change de scène sous la tente et me retrouve devant Nasum, groupe du regretté Mieszko Talarczyk (décédé lors du tsunami de 2004 en Thaïlande)… avec une intro simple, mais qui suffit à déchaîner le public : un couple de mariés portant un masque à gaz (autant vous dire que j’étais heureuse derrière mon appareil photo). Et là, arrive Keijo Niinimaa, chanteur de Rotten Sound, qui remplace Mieszko en lui faisant hommage, et qui a très bien rempli son rôle lors de ce set.

Vient ensuite ma première baffe du Hellfest : Satyricon. Je les connais depuis pas mal de temps, genre quand Satyr arborait une coiffure blonde délavée. Heureusement que ça a changé, d’ailleurs, il ne faisait pas trop crédible. Je pensais les voir débarquer sur scène avec un bon gros corpse paint, mais même pas, juste le pied de micro en forme de fourche, et c’est parti pour « Now, Diabolical ». Le son était juste génial, pas trop fort ce qui rendait le concert agréable. De plus en plus de monde arrivait devant eux pour headbanguer, très peu de pogos, voir même pas du tout. Ils enchainent avec « Black Crow On a Tombstone », de leur dernier album, ainsi que « Mother North » et « K.I.N.G. ». Je ne suis pas du tout déçue de leur set (bon, après, faut aimer Satyricon, hein).

 Le premier jour du Hellfest prend fin pour moi avec Amon Amarth, que j’adore et que je n’ai vu qu’une seule fois auparavant. Pendant qu’ils installent le matériel pour le groupe, des machines pour leurs effets de scène sont aussi mis en place et je me dis : « ça va chauffer ! », et je pèse mes mots. Aussitôt le concert commencé, des flammes sortent des machines, en rythme avec la musique, et surtout pendant « Death In Fire », on a même droit à des minis feux d’artifice (dans la tente, ouais ouais !). C’est vraiment un très bon groupe avec un bon jeu scénique (contrairement à Cannibal Corpse qui passaient juste avant Satyricon, mais que je ne suis pas allée voir, tellement j’avais été déçue lors de leur passage au Full Of Hate), qui donnent vraiment envie de rester jusqu’au bout de leur concert.

La lumière n'était pas trop bonne, d’où les photos moins lumineuses pour ces 2 derniers groupes, mais vous inquiétez pas, je me rattrape avec les autres jours ;-)

Péripétie de fin de soirée: les glissades dans la boue! Eh ouais, le gros merdier, j'ai bien cru que mes godasses allaient rester collées dans la bouillasse (so glam'). Il a bien plu et le retour jusqu'au camping s'est fait à 2 à l'heure, j'étais cramponnée à mon homme pour ne pas me retrouver le cul dans la boue. Arrivés à la tente, lavage vite fait (vive les lingettes bébés), brossage de dents et au dodo.

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