lundi 25 juin 2012

Hellfest Day 3

J’entame mon dernier jour de festival avec L’esprit Du Clan à 10h30. Je ne voulais absolument pas louper mes chouchous (d'ailleurs, c'est un peu ça qui m'a vraiment décidé pour me bouger au Hellfest). Un réveil très énergique, le groupe a la patate pour sa première fois au Hellfest, et ils m’ont encore foutu une grosse claque, un show énorme. Beaucoup de monde était de la partie et pour ne pas vous mentir, c’est l’un des seuls groupes pour lequel je suis restée durant tout le concert. Un bon gros wall of death sur « Reverence », ça devient une habitude. J’espère vraiment qu’ils seront reprogrammés au Hellfest, et comme je l’avais dit pour Trepalium, ce n’est pas facile d’ouvrir un festival, mais ce troisième et dernier jour a commencé en beauté.


 Tout ça m’a ouvert l’appétit. Après m’être rassasiée, j’étais en forme dont pendant le créneau 12h50-13h30 et je suis allée shooter les trois groupes : All Shall Perish sur la mainstage,

 Insomnium à l’Altar

 et Alcest, que j’ai failli louper à la Valley,

et je suis retournée sous la tente pour shooter Brutal  Truth.  Je vais ensuite doucement retrouver les mainstages pendant un petit moment pour aller apprécier le concert de Walls Of Jericho avec sa très énergique chanteuse Candace qui retourne tout le public avec forcément, « The American Dream », « A Trigger Full of Promises », ou encore « Feeding Fenzy ».

 Tant qu’on est dans le Hardcore, vous prendrez bien un petit morceau d’Hatebreed ? Jamey Jasta et sa bande continuent de mettre l’ambiance dans la fosse avec « I Will Be Heard ».

 On se calme un peu, ou pas vraiment avec Devil Driver qui jour la célèbre « I Could Care Less » (ma préférée) qu’on reconnaît directement, ainsi que « Clouds Over California ».

 Vient ensuite le dernier groupe que je shooterai sur la mainstage, et aussi ma deuxième grosse déception : Trivium. Le son était plus que mauvais, je ne sais pas pourquoi ils ont augmenté le volume, mais le combo basse/batterie était affreux, j’ai quasiment rien reconnu et suis partie parce que j’avais vraiment trop mal à la tête alors que c’était un groupe que je voulais absolument voir. Dommage donc, d’où mes photos prises à distance.

 Ma fin de soirée et de festival s’est déroulée sous la double tente. Ihsahn était un des derniers groupes que je suis allée voir. Je me suis dit « mouais, Eperor, c’est pas mon délire, mais j’vais aller quand même jeter un œil », et j’ai pas eu tort.

 Le son était bon, comme pour Suffocation, les musiciens bougent bien sur scène et font autant bouger le public. On arrive aux derniers groupes de ce festival : tout d’abord ; Children Of Bodom. Quand j’avais 15 ans j’étais dingue de Laïho (ouais j’ai eu ma période groupie, comme beaucoup), et puis au fil du temps, j’ai de moins en moins apprécié ce qu’il faisait avec son groupe et il est passé aux oubliettes avec les derniers albums. A croire qu’ils l’ont senti, parce qu’ils n’ont joué que des morceaux des anciens albums.

Si Alexi était un peu moins frimeur, j’aurais pu apprécier le show, mais ça m’a tellement gonflée que j’ai préféré aller attendre pour shooter Dimmu Borgir plutôt que de rester devant la scène plus longtemps. Les blackeux ont été ma dernière grosse baffe de ce Hellfest 2012, malgré la lumière très agaçante pour les prendre en photo (bah ouais, c’est du black alors faut que ce soit sombre tu vois). J’aurais tellement aimé que Vortex vienne chanter avec eux vu qu’il était là avec son groupe Arcturus, mais il ne l’a pas fait. J’aurais aussi aimé qu’Agnete vienne pousser la gueulante sur  « Gateways » vu qu’elle était là la veille, mais non (quelle déception !). Les Norvégiens terminent leur set par « The Serpentine Offering ».

 Voilà pour mon petit report du Hellfest. Je ne regrette vraiment pas de l'avoir fait, même si j'ai quasiment passé mon temps à courir entre les scènes pour aller shooter les groupes, je pense que c'est une expérience à faire au moins une fois dans sa vie si on est fan de metal. Les seules choses qui m'ont déplus, sont dues aux innombrables mecs et nanas complètement bourrés, je ne supporte vraiment pas ça, et ça me stresse vraiment (je vous expliquerai ça plus tard, vous comprendrez mieux), mais aussi les quelques heures passées dans la boue. Au final, plutôt positif ce fest :) et j'espère que l'affiche de l'année prochaine sera aussi alléchante !

dimanche 24 juin 2012

Hellfest Day 2


Ayant cette fois ci dormi comme un bébé, je pars du camping pour aller shooter Rompeprop. Je me suis dit, un petit grind au réveil, ça va pas faire de mal. Sauf que les gars arrivent sur scène, couverts de faux sang qui pue la mort et qui me file limite la gerbe (jus de tomate je pense, ou alors du vrai sang, mais l’odeur était immonde… grindcore quoi). Les amis du groupe lancent des objets gonflables dans le public, je suis d’ailleurs étonnée de ne pas voir une poupée gonflable dans le lot. Le chanteur est habillé d’une tenue de chirurgien, et le bassiste, déguisé en squelette, avec une basse de très bon goût (LOL, pour ceux qui ne la connaissent pas, elle est en forme de jambes de nana écartées et le manche n’est autre qu’un…manche, vous l’aurez deviné. Du goût de luxe quoi).


 Mon deuxième groupe de la journée : Avulsed. Les espagnols nous ramènent le soleil, ce qui ne va pas durer malheureusement. 


Ensuite, Necrophagia. Le chanteur ramène ses petits jouets sur scène, entre autre fausse tête décapitée, os divers, etc… et bien sûr, il les lèche sur scène. Miam, ça donne faim !


 Ensuite, ma deuxième grosse claque du Hellfest : DJERV ! Oui, vous savez, le groupe de la nana qui chante dans Gateways avec Dimmu Borgir ! Je ne suis pas vraiment fan des groupes de metal à chanteuses, mais je dois avouer qu’elle m’a vachement marquée. Une voix vraiment spéciale pour un show qui en vaut la peine, avec « Madmen », qui défoule bien le public. A la fin du set, Agnete prend son courage à deux mais (il le faut bien dans un pit de métalleux assoiffés) et fait un beau slam et est ensuite récupérée par l’équipe de la sécu.
Ah ouiiiiiii elle a pas arrêté de me fixer, j'étais AUX ANGES pour la prendre en photo ♥



 Je fais juste un petit tour devant Vomitory pour les shooter


 et je file devant Shining. J’ai eu un peu peur du comportement que Kvarforth aurait pu avoir pendant le concert, vu qu’à une édition ultérieur du Hellfest, il avait agrippé une photographe. Mais rien de tout ça, il a « juste » envoyé ses cendres de cigarette sur l’un d’entre nous qui étions aux premières loges. Malgré son caractère, ses musiciens restent de marbre et leur concert se passe très bien. A croire que le son est meilleur sous la tente Altar/Temple qu’au niveau des mainstages, suivant les groupes.



 Within Temptation prend place sur la mainstage #1 avec une intro vidéo qui passe sur l’écran entre les deux scènes. Un show à la hauteur du groupe, la voix de Sharon se détache pas trop mal de la musique et n’est pas trop brouillée dans la masse. Elle est très proche du public et reste en avant de la scène, ce qui donne un plus aux concerts qu’ils donnent.

 Vient ensuite ma « déception » de la soirée, non pas à cause de la musique, mais à cause de l’organisation et du public : Machine Head. Un des groupes qui m’a vraiment décidé à venir au Hellfest et au final je n’ai quasiment pas pu les voir. On n’a pu les shooter que pendant une chanson et la sécurité nous a poussés en dehors du pit photo. Le problème, c’était le public : sachant qu’on a du matériel qui vaut pas mal d’argent, nous pousser entre les gens du public qui ne nous laissent pas passer, c’est un peu du gros n’importe quoi. J’ai dû mettre cinq bonnes minutes pour réussir à sortir du public, et je me suis retrouvée aux stands qui vendaient de la nourriture. En gros j’ai dû traverser quasiment tout le fest. Tout ça pour vous dire que j’étais plus occupée à surveiller mon appareil qu’à profiter du concert.

Des lights de merde quand je les ai shootés, ça m'a encore plus dégoutée :(

 Dernier groupe de la soirée et deuxième claque de la journée : Behemoth. Déjà vus au Full Of Hate, j’étais super contente de les revoir. On sent que le groupe prend énormément de plaisir à jouer et l’émotion se fait fortement ressentir au moment où Nergal clame haut et fort « It’s fucking great to be alive ! » (qui m'a limite mis la larme à l'oeil quand j'étais allée les voir à Paris), avec entre autres «Alas, the Lord Is Upon Me », « Conquer All », «Demigod », « Christians To The Lions », et l’énergie dont regorge Nergal après ce qui lui est arrivé est tout simplement étonnante. Leur concert se termine sous une pluie de confettis lancés par deux gros canons de chaque côté de la scène.


La deuxième journée s'achève, je suis encore plus crevée que le premier jour, je me lave et je m'endors comme une masse.

Hellfest Day 1

Me voilà revenue du Hellfest, assez reposée pour pouvoir vous raconter tout ça. J'vous préviens, vous allez avoir de la lecture ^^. (Les photos restent où elles sont, merci !)

Je suis partie de chez moi le jeudi matin avec mon homme pour aller chercher mon beau frère et après, hop direction Clisson. En tout on a dû faire 7 ou 8h de route (on a pas pris l'autoroute, vu qu'on est pauvres :P). On arrive à destination vers 20h si je me souviens bien, et oh, surpriiiiise... Le parking le plus près du camping était déjà blindé, donc on s'est tapé 2 bornes à pieds avec tout notre bordel (tentes, sacs, couettes, oreillers...) pour attendre une bonne demi heure devant l'entrée, le temps que j'aille chercher mon bracelet VIP (rho la meuf eh) et les bracelets normaux pour les autres. On rentre dans l'enceinte du camping et on se magne pour trouver urne place dans le GREEN CAMP avant qu'il fasse nuit. Fini de monter la tente vers 22h30 il me semble, on mange et on va pioncer. Enfin pioncer, c'est un grand mot, vu la viande saoule qui déambule déjà dans le camping alors que le fest n'a toujours pas commencé et qui hurle "apéroooooooooo" toute la nuit. J'avais pas de boules quiès, je vous laisse imaginer la nuit d'enfer que j'ai passé. Sérieusement, j'en aurais bien buté quelques uns.

Le lendemain matin, après un brossage de dents et une méchante tête dans le cul, nous voilà partis pour le fest'. Je passe devant tout le monde grâce au bracelet (hallelujah!) et je prend quelques photos du site avant qu'il ne soit envahi, et je croise Julien, le chanteur de Benighted, et on tape la discute 5 minutes.

Et à 10h30, c'est parti pour le début des concerts. Je commence par Trepalium, que je connais depuis un petit moment et que j'avais déjà vu en 2007 ou 2008 en première partie de Gojira à Reims, et ça m'avais laissé un super souvenir, du coup, j'pouvais pas les louper.


 Je n'ai pas pu rester à tous les concerts jusqu'à la fin parce que je devais faire la queue pour pouvoir shooter d'autres groupes vu qu'il y avait beaucoup de monde qui attendait pour aller dans la fosse photo.
Deuxième groupe de la journée: Benighted, que j'avais déjà vu au Chaulnes Metal fest de 2010 (je crois).

Une fois mes photos faites, je suis allée jeter une oreille au set d’Hamlet qui jouait sur la mainstage 2 et suis allée les shooter vite fait même si c’était pas trop mon truc. Je change donc de mainstage et vais faire la queue pour shooter Bukowski. Très bon set, je les avais déjà vus l’année dernière à Amiens, et j’ai franchement pas été déçue par le trio, même s’il n’y a que Julien (le bassiste) qui bouge beaucoup. 

Re-changement de mainstage pour aller shooter Black Bomb A. Les mecs sont contents d’être là, ça se voit, ça s’entend et ça fait bien plaisir. J’ai beaucoup de mal avec le nouveau chanteur de BBA. En même temps, passer après Djagg et Arno, c’est pas facile, vu qu’ils ont tous les deux une voix assez spéciale, contrairement à celle de Shawn qui se rapproche plus de celle de Poun. Les deux chanteurs s’allument un pet énorme après avoir chanté « Mary » (que je n’ai pas pu avoir en photo, j’étais trop loin et on avait le droit qu’à une chanson pour prendre des photos). 


Je me pose un peu, histoire d’aller faire un tour à l’extrême market (pire qu’un pimkie remplie de gonzesses un jour de soldes, si si jvous jure !) pour aller m'acheter une corne (je vous posterai une photo bientôt en vous expliquant tout ça), et j’enchaîne avec le concert de Gorod.
. Tout se passe bien, jusqu’à ce qu’une coupure de courant écourte leur set pendant « carved in the wind ».
Cette photo m'a bien fait marrer quand je l'ai prise :P

 J’enchaîne les allés-retours pour aller voir Heaven Shall Burn qui fous un sacré bordel dans le pit, ça soulève la poussière méchamment ! J’attendais de pouvoir enfin voir et entendre « Endzeit » en live, et quelle claque !!

Mes moments préférés en shooting live: quand les zikos me regardent droit dans les yeux, c'est juste génial !
 Et en revenant vers le tente pour aller voir Taake, je croise une nana avec Mervin sur les épaules (Marionnette de Fur Tv, ou TV poils en français, un série dégueulasse mais vraiment drôle, courrez voir les épisodes si vous ne connaissez pas!)


N’étant pas vraiment fan de black metal, je me jette dans le bain tout de même, histoire de voir de quoi les blackeux copsepaintés sont capables (ça se dit ça ?), et ça m’a bien plu, même si je n’ai pas pu voir tout le set (et le legging moule bite du bassiste m’a fait hurler de rire, trve ivôl inside haha). Une croix inversée était installée pour les lumières sur le pont au-dessus de la scène, et même si ça paraît un peu kitshoune, ça faisait pas trop mal.

 Je change de scène sous la tente et me retrouve devant Nasum, groupe du regretté Mieszko Talarczyk (décédé lors du tsunami de 2004 en Thaïlande)… avec une intro simple, mais qui suffit à déchaîner le public : un couple de mariés portant un masque à gaz (autant vous dire que j’étais heureuse derrière mon appareil photo). Et là, arrive Keijo Niinimaa, chanteur de Rotten Sound, qui remplace Mieszko en lui faisant hommage, et qui a très bien rempli son rôle lors de ce set.

Vient ensuite ma première baffe du Hellfest : Satyricon. Je les connais depuis pas mal de temps, genre quand Satyr arborait une coiffure blonde délavée. Heureusement que ça a changé, d’ailleurs, il ne faisait pas trop crédible. Je pensais les voir débarquer sur scène avec un bon gros corpse paint, mais même pas, juste le pied de micro en forme de fourche, et c’est parti pour « Now, Diabolical ». Le son était juste génial, pas trop fort ce qui rendait le concert agréable. De plus en plus de monde arrivait devant eux pour headbanguer, très peu de pogos, voir même pas du tout. Ils enchainent avec « Black Crow On a Tombstone », de leur dernier album, ainsi que « Mother North » et « K.I.N.G. ». Je ne suis pas du tout déçue de leur set (bon, après, faut aimer Satyricon, hein).

 Le premier jour du Hellfest prend fin pour moi avec Amon Amarth, que j’adore et que je n’ai vu qu’une seule fois auparavant. Pendant qu’ils installent le matériel pour le groupe, des machines pour leurs effets de scène sont aussi mis en place et je me dis : « ça va chauffer ! », et je pèse mes mots. Aussitôt le concert commencé, des flammes sortent des machines, en rythme avec la musique, et surtout pendant « Death In Fire », on a même droit à des minis feux d’artifice (dans la tente, ouais ouais !). C’est vraiment un très bon groupe avec un bon jeu scénique (contrairement à Cannibal Corpse qui passaient juste avant Satyricon, mais que je ne suis pas allée voir, tellement j’avais été déçue lors de leur passage au Full Of Hate), qui donnent vraiment envie de rester jusqu’au bout de leur concert.

La lumière n'était pas trop bonne, d’où les photos moins lumineuses pour ces 2 derniers groupes, mais vous inquiétez pas, je me rattrape avec les autres jours ;-)

Péripétie de fin de soirée: les glissades dans la boue! Eh ouais, le gros merdier, j'ai bien cru que mes godasses allaient rester collées dans la bouillasse (so glam'). Il a bien plu et le retour jusqu'au camping s'est fait à 2 à l'heure, j'étais cramponnée à mon homme pour ne pas me retrouver le cul dans la boue. Arrivés à la tente, lavage vite fait (vive les lingettes bébés), brossage de dents et au dodo.