dimanche 5 janvier 2014

Mon mois de décembre, c'était...


Mon mois de décembre, c'était...

Entretien au musée Concerts avec Speed Science, Morpain et The Arrs Se rendre compte qu’on a un soucis au visage et apprendre que c’est une paralysie périphérique Passer une soirée de merde aux urgences la veille de mon premier jour de taff Etre prise au musée et commencer mon boulot de surveillante de salle Noël dans nos deux familles, des belles surprises Aller à Paris pour mon tatouage et être méga contente du résultat Plusieurs sorties urbex dont une décevante (bâtiments vides, très sombres et architecture peu intéressante)



Comme vous avez pu le lire dans mon article précédent, je n’ai pas fait « grand-chose » de mon mois de décembre, tout simplement parce que j’ai ENFIN trouvé du boulot. Je suis, depuis mi-décembre, surveillante de salle dans un musée. J’y bosse quasiment tous les jours, de 10h à 18h, d’où ma très grande inactivité sur le blog (sorry u_u).



J’ai aussi eu un problème de santé qui, selon les personnes touchées, peut être plus ou moins grave : la paralysie faciale périphérique.

Voilà un peu plus de deux semaines que je suis atteinte de cette saloperie, aussi appelée Paralysie Faciale « Charles Bell ».


Qu’est-ce que c’est ?

En général et dans la plupart des cas, la personne touchée voit la moitié de son visage s’affaisser et se retrouve dans l’incapacité de fermer l’œil. Donc en gros, d’un côté, tu es « normale » et de l’autre côté, t’as gagné 50 ans.


D’où ça vient ?

C’est variable, mais dans 90% des cas, c’est dû à un coup de froid (et oui, c’est très con, et il a fallu que ça tombe sur moi -__-). Un virus dans l’organisme est « réveillé », et il paralyse le nerf facial qui passe derrière l’oreille et arrive sur tout un côté de visage.


Comment je m’en suis rendue compte, et qu’est-ce que j’ai fait ?

Je partais dans le nord avec mon copain pour aller shooter un concert, et dans la voiture je me suis rendue compte qu’en mangeant mon chewing gum, j’avais du mal à bouger la partie gauche de la bouche. Un peu plus tard, je suis sortie dehors et mon œil gauche n’arrêtait pas de pleurer sans raison. Au début, je me suis dit « boh, ça doit être le vent, ça va finir par s’arrêter »
Sauf que le lendemain, ça a un peu empiré et c’est devenu quasiment impossible pour moi de bien bouger ce côté de mon visage. J’ai attendu lundi et j’ai pris un rdv avec mon médecin pour qu’elle me confirme ce qui m’arrivait, et m’a envoyée aux urgences. J’ai donc passé ma soirée aux urgences, à attendre pendant quasiment 4h30 pour qu’on me fasse une prise de sang et pour qu’on me donne du sérum physiologique et une sorte de gel à me mettre sur l’œil la nuit (Mon docteur m’a dit que j’aurais dû aller directement aux urgences, mais je voulais être sûre avant d’y aller).

Lundi 16 décembre, j’ai donc attendu, assise sur un brancard sans pouvoir aller aux chiottes comme je le voulais (oui, parce que même si tu peux marcher sans problème, faut qu'une infirmière te dise si oui ou non tu as le droit d'aller pisser...). J’étais déjà allée aux urgences pour d’autres choses (et pas à Amiens), et croyez-moi, cette fois-ci, je m’en serais bien passée.  Je crois n’avoir jamais autant ressenti un sentiment pareil… Les gens à côté de moi qui souffraient et personne qui bougeait le petit doigt, les infirmiers très désagréables, les brancardiers qui ignoraient les patients etc… Ils ne sont pas prêts de me revoir en tout cas…

Une fois mon tour, on me fait des « examens » moteurs, pour voir si ma paralysie n’atteint que mon visage, et… la chose que je redoutais le plus : la prise de sang. Je fais bien comprendre à l’infirmière que j’ai horreur de ça et que c’est ma phobie, et rien à foutre, elle me fait mal et change de bras parce que ça ne veut plus couler. 10 tubes plus tard, j’ai failli tomber dans les pommes, et ils ne m’ont rien donné, même pas un truc à manger et encore moins un verre d’eau, et donc je sors en attendant mon copain dehors avec les poches remplies de compresses et de médocs, avec l'impression d'être complètement défoncée.

Pendant une semaine, j’ai donc dû mettre une sorte de gel composé de vaseline dans mon œil gauche pour pas qu’il se dessèche la nuit (avec la compresse collée sur la tronche toute la nuit, en mode pirate quoi). Je m’inquiétais de ne pas avoir de corticoïdes à prendre mais le doc m’a dit que vu mon état, ce n’était pas nécessaire.
 Lundi 23, je suis allée voir l’ORL qui m’a confirmé que ça allait mieux (bah oui, parce que tu comprends, j'suis pas assez intelligente pour le remarquer toute seule, hein -__-), et j’ai de nouveau rdv avec lui courant Janvier pour voir si tout est rentré dans l’ordre (je croise les doigts, mais vu comme c'est parti, c'est bon signe).

Tout ça pour vous dire que si ça vous arrive, allez directement aux urgences, vous attendrez peut-être moins longtemps que moi (je l'espère pour vous en tout cas...) 

Bref, je pense que dans mon prochain article, je ferais une petite typologie des visiteurs que je rencontre au musée, et je vous expliquerai un p eu ce que j'y fais :).

2 commentaires:

  1. Qu'est-ce que ça doit être flippant de se retrouver à moitié paralysée, j'espère que tu vas vite aller mieux ! o_o
    En tout cas hâte de lire cet article sur ton boulot au musée.

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    1. ah ça jte le fais pas dire... ça va, là j'ai plus rien de visible d'après ce que je vois sur mon visage). J'attends mon rdv chez l'ORL pour le verdict "final"

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